Bertrand Calenge : carnet de notes

samedi 29 novembre 2008

J’en ai marre de biblio.fr

Filed under: Non classé — bcalenge @ samedi 29 novembre 2008
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Voilà 15 ans que, fidèlement et avec obstination, biblio-fr se fait dans nos boîtes aux lettres le relais des humeurs, annonces, débats, informations, offres et demandes d’emploi, bref de tout ce qui constitue le quotidien des angoisses des bibliothécaires. Une mine entomologique anthropologique, de mon point de vue, mais est-ce aujourd’hui encore un service, un espace de véritable échange ?

J’ai honte de mon métier quand j’assiste à certaines joutes que je n’ose même pas qualifier d’idéologiques (ce serait leur faire trop d’honneur, compte tenu des arguments échangés), à des affirmations sans preuves, à des questions ahurissantes dont la teneur témoigne de l’ignorance du minimum minimorum du métier, etc. Je ne source pas, je sais, mais vous avez essayé de sourcer sur un débat dans biblio-fr ?

On dira avec raison que c’est le flot de la vie, des envies, des rancoeurs, des philosophies parfois, de l’utilitarisme souvent, qui s’écoule… Ce n’est pas grave !!! Non, ce n’est pas grave, mais ça commence à ressembler à un dépotoir !

Pardon à Hervé Le Crosnier, créateur et animateur, et encore plus pardon au quotidien à Sarah Aubry, inlassable ‘collationneuse’ qui régule cet espace parcouru par un nombre impressionnant d’abonnés. Je respecte l’idée, le travail de tri que j’imagine très difficile et surtout abondant, et surtout cette prémonition géniale entre toutes qu’était, en 1993, celle de mettre en réseau les bibliothécaires, enseignants en sciences de l’information et personnes intéressées par les bibliothèques et la documentation. Le succès est indubitablement au rendez-vous : tout le monde connait biblio-fr.

Enfin ‘tout le monde’, presque ! Aujourd’hui oui pour les demandeurs ou offreurs d’emploi, oui pour ceux qui jettent une bouteille à la mer faute d’une formation professsionnelle idoine, oui pour ceux qui veulent promouvoir leur programme culturel (curieuse idée, soit dit en passant, de ne pas plutôt consacrer cette énergie aux publics destinataires : j’avoue hésiter à aller découvrir depuis Lyon la soirée contes de la bibliothèque de St Pineau les Charentes qui se déroule ce vendredi à 21h…), oui pour ceux qui veulent balancer leurs états d’âme voire s’étriper dans des débats que je qualifierais parfois d’hallucinants (je veux bien citer des noms sous la torture, mais heureusement beaucoup comprendront ce que je veux dire !). Mais les autres ? Les professionnels en quête d’un espace d’échange vraiment professionnel ?

« La mauvaise monnaie chasse la bonne » : ce vieil adage médiéval est on ne peut plus d’actualité hélas pour nos porte-monnaie. Mais je crains que biblio-fr en soit également la victime. Désolé, Hervé et Sarah, mais biblio-fr est devenu une pétaudière insipide ! Je reste abonné à la liste de par mes fonctions : je guette l’infime perle que je pourrai réadresser à un service du fait de ses compétences. Bien entendu, je guette aussi les perles qui me fourniraient des informations pertinentes. Le bilan calculé sur ces dernières semaines frise le taux de rentabilité des gisements aurifères du Jura suisse !!!!

Bien sûr, je n’oublie pas les offreurs et demandeurs d’emploi pour lesquels biblio-fr est une ressource essentielle, indispensable même. Bien sûr, je n’oublie pas son rôle majeur comme vecteur d’information sur les colloques, séminaires et autres conférences professionnelles. Bien sûr enfin je n’oublie pas son importance essentielle pour signaler une parution d’intérêt professionnel. Mais zut alors (et je suis poli), je n’ai pas besoin de voir ma boite aux lettres envahie par des déclarations d’intention, des annonces d’heures du conte, des changements d’adresse, etc.

L’idée est généreuse : le lien. Le problème, c’est le succès, et avec le succès la possible médiocrité des contributions. Quand j’ai douze messages qui signalent des modifications d’horaire ou d’ouverture de bibliothèques lointaines, et douze autres manifestes syndicaux, et encore douze annonces d’animations très locales, douze appels au peuple d’organismes de formation en mal de stagiaires pour une session spécialisée à Théodoric-le-vieux, et pour couronner le tout douze messages de personnes qui se plaignent des concours, des horaires, des  lecteurs, des chefs, de l’Etat, voire de la wifi ou de la RFID, je craque !!!!!!!

J’aime bien le butinage, mais à mon gré. Beaucoup de mes collègues se sont désabonnés de biblio-fr, épuisés (ils comptent sur moi pour faire le désherbage et le réadressage éventuel !). Et moi j’ai acquis l’art de juger aux titres des messages avant d’en supprimer 95% sans les lire, avec la secrète envie d’ajouter biblio-fr à la liste des spammeurs…

Sans compter que j’ai professionnellement honte de la teneur de beaucoup de pseudo-débats qui s’y déroulent. En fait, c’est le jeu de la messagerie: pas un  vrai débat, mais une succession d’affirmations catégoriques qu’on découvre au fil des jours. Même un  forum fait mieux. La messagerie n’est pas support de développement cohérent d’une argumentation. Et j’ai remarqué que la quasi-totalité des professionnels que je lis attentivement sur leurs sites, et qui à mon avis font avancer pour certains la réflexion, n’écrivent jamais de messages sur biblio-fr (sauf Dominique Lahary, maître polyvalent de la pensée poly-jaillissante. Bravo !)

Et pourtant, nous savons tous que biblio-fr est ‘quelque part’ indispensable. Mais comment ? Sous quelle forme ? Pour quoi faire ? J’imagine fort bien que biblio-fr se voulait à l’origine une sorte de dazibao. Bravo, surtout en 1993 ! Mais les bibliothécaires, à défaut d’en faire d’abord une pépinière d’idées et de débats, en ont fait un fourre-tout : composante d’un marketing mal pensé, substitut d’ANPE, journal d’annonces, mur à graffitis, etc. Abattre biblio-fr au nom de la modernité ? Mais les blogs actuels, même de qualité, restent des univers personnels, non des lieux de débat. Comment redonner à biblio-fr ou à un autre lieu une fonction de débat collectif et non de « mur à messages », non maîtrisée par UN blogueur mais par un arbitre qui ne se contente pas des commentaires dissimulés à la fin de son billet ?

J’imagine fort bien que ces questions animent les pilotes de biblio-fr. Mais vous, qu’en pensez-vous ?

42 commentaires »

  1. Pour ma part j’ai renoncé à l’idée de m’y abonner et je me contente de consulter les messages directement sur le site… à mes risques et périls. Le message récent de cette responsable s’enquérant de la meilleure façon de fausser un appel d’offres tout en précisant son identité, son lieu de travail et le fournisseur concerné mérite une mention particulière.

    Commentaire par Discobloguons — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  2. Je souscris pleinement à votre prise de position. En effet, je partage ce désherbage à 95% avant lecture des messages. Cependant, je reste abonné pour le reliquat. A quand les fils RSS thématiques?

    Commentaire par Benoit — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  3. Quoiqu’on dise de Biblio-fr, il reste effectivement l’Outil de communication et d’échange de la profession, avec hélas, les tristes épisodes que vous relatez. Mais la plupart des collègues qui se désabonnent à Biblio-fr le font non à cause du contenu mais pour des raisons de saturation de boite mail. D’une manière ou d’une autre, il sera difficile d’échapper à la prise de parole des plus énervés ou diserts, le principal étant de ne pas en arriver à des extrèmes comme c’est le cas sur certains blogs (http://les-yeux-ouverts.blogspot.com/)?
    Peut être effectivement faudrait-il se pencher sur une rénovation de biblio-fr avec des fils RSS comme le propose Benoît, mais surtout ne pas oublier que tous les collègues ne maîtrisent pas encore ces nouveaux usages, et que la liste reste à l’heure actuelle le seul lien tangible avec le reste de la profession…

    Commentaire par Sophie — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  4. Même constat, alors que je suis chargée (entre autres) du fonds professionnel et que je me fais donc un devoir d’être abonnée et de réadresser surtout : 95% de suppressions.
    Les collègues toujours abonnés par ailleurs sont :
    – les contractuels qui consultent presque exclusivement les offres d’emploi
    – les responsables de l’action culturelle qui utilisent ces fameuses annonces d’animation à Trifouillis-les-Canards qui m’agacent moi aussi comme vivier de ressources potentielles

    Il existe un fil RSS général pour biblio-fr, qui est actuellement dans mes « marque-pages dynamiques » firefox, mais effectivement des fils thématiques seraient beaucoup plus adaptés.
    L’actualité et les débats de la profession, je les suis dans le Bouillon du Bibliobsédé complété par mon agrégateur : 50% de réadressage, avec remerciements des collègues. Je suis donc totalement favorable à la formation des professionnels à l’utilisation de ces outils !

    Je change de fonction et de ville au 1er janvier ; il y a de fortes chances pour que je ne renouvelle pas mon abonnement à biblio-fr. Mon agrégateur me suivra, lui.

    Commentaire par chaquet — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  5. D’accord à 100 % avec ce billet et les commentaires ci-dessus !

    Commentaire par Nadine — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  6. « des questions ahurissantes dont la teneur témoigne de l’ignorance du minimum minimorum du métier »: pour moi c’est le coeur du problème. Car je découvre aujourd’hui, ayant beaucoup de contacts avec des bibliothèques très variées, et lisant beaucoup (beaucoup) d’appel d’offres, que notre profession n’est pas aussi professionnalisée que je le pensais. Le minimum minimorum du métier n’existe en fait que rarement, y compris dans des structures qui ne sont pas petites.
    A mesure que biblio-fr s’est diffusé, il est sans doute devenu plus représentatif de notre profession : et ce n’est pas rassurant.

    Commentaire par nicomo — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  7. Ces commentaires deviennent une véritable pétition en faveur du billet d’humeur de B. Calenge…
    Donc je rajoute ma signature : 100 % d’accord, moi aussi je désherbe à 95 % et moi aussi je serais favorable à des alertes ciblées via RSS… Je suis fidèlement abonnée depuis 11 ans et je résiste à la tentation du désabonnement.

    Commentaire par AMacquin — samedi 29 novembre 2008 @ samedi 29 novembre 2008

  8. Attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

    Personnellement, je n’ai jamais été abonné à aucune liste et pourtant j’en suis un certain nombre par leurs archives dont Biblio-fr. Je m’en sers avec parcimonie, mais régulièrement pour des annonces. J’ai chaque fois pu mesuré la grande portée de celles-ci par les retours. Rien que cela est très précieux, fait gagner beaucoup de temps, d’énergie et d’argent en circulation d’informations pour toute la profession.

    J’ai tenté, une fois ou deux un débat, mais j’ai renoncé au vu du niveau des réactions, y compris d’ailleurs de l’auteur de ce blogue ;-), comme quoi tout est relatif. Je crois qu’une liste, quand elle a un nombre important d’abonnés n’est tout simplement pas un lieu de débat.

    Sans doute, il est possible de faire des améliorations par des fils RSS thématiques. Mais le vecteur ne reflète pas la profession, simplement ceux qui s’expriment et sont ici un peu plus nombreux qu’ailleurs, mais juste un peu. Tous les médias connaissent ces dérapages et l’explosion du «courrier des lecteurs» grâce au Web 2.0 a aggravé encore le phénomène. Le courrier de Libé, Le Monde, Le Figaro, ou même Rue 89 ne reflète pas l’opinion des Français, ni même celui du lectorat de ces journaux et c’est heureux !

    Il serait très dommageable de perdre un tel outil, tout-à-fait exceptionnel. Et oui, il faut remercier un million de fois Hervé et Sarah ! Peu de professions disposent d’un équivalent.

    Commentaire par JM Salaun — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  9. Je me suis désabonné alors que l’on voyait apparaître des messages d’annonces de candidature, d’événements… Je découvre qu’il y avait des débats sur Biblio.fr… Effectivement, ces débats doivent trouver un espace approprié et atteindre un niveau suffisant et tout cela dans le respect des idées de chacun.
    Bizarrement, j’ai actuellement, la même sensation avec la liste adbu où je n’y vois que des annonces de postes, une petite flambée de semblant de débat lors du renouvellement du bureau et puis plus rien. Est-ce que les « bibliothécaires » ont l’habitude de débattre ? Sommes-nous par trop introvertis ? Je me rappelle une étude sur les blogs faite par Marlène et Nicomo qui montrait que même dans les blogs professionnels les sujets abordés restaient « politiquement corrects ». Rien sur la gestion des personnels, rien sur les budgets… A quand de vrais blogs d’opinion ?

    Commentaire par jean-charles — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  10. J’ai partagé l’exaspération de Bertrand il y a quelques années. J’ai fait comme Benoit, je me suis désabonnée et je consulte les archives quand j’ai le temps, le WE, environ tous les 15 jours. Cela va beaucoup plus vite, je trie rapidement à partir du titre et je n’emcombre pas ma boîte. Depuis j’utilise les flux RSS avec les sites professionnels et ceux de collègues qui ont réellement quelques chose à dire.
    Cela dit, biblio fr est utile pour annoncer une manifestation (quand on est dans une grande ville), cela fait réellement venir plus de monde, c’est rapide et cela ne coûte rien.
    Je l’ai utilisé pnctuellement pour l’annonce de manifestations et por rechercher du personnel.
    Merci à Hervé et à Sarah.
    Reprendre l’idée des fils RSS par thèmes. Structurer les archives seraient de bonnes solutions pour améliorer ce service

    Commentaire par Joëlle Muller — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  11. Une premiere étape ne pourrait-elle pas déjà de « regénérer » les abonnés qui seraient aujourd’hui 17047 !

    une réinscription, avec cochage de la charte, et effectivement des fils RSS pour des domaines précis, pourraient écrémer tous ces flots sans intérêt,non ?

    mais encore merci à Hervé et Sarah

    PS : la soirée conte à Théodoric le vieux était formidable. je l’ai lu sur le blog de XY qui l’avait vu sur le blog de AZ, qui reprenait l’opinion de WQ dont la grande soeur faisait partie du public.

    Daniel

    Commentaire par melvil — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  12. @ tous !

    Merci pour vos réactions et surtout les suggestions qui s’en dégagent. Je n’imaginais pas provoquer un tel flot de commentaires !

    Il existe un paradoxe qui fait que tout en étant devenu exaspérant, biblio-fr reste un incomparable moyen de faire une annonce ou de proposer un poste vacant. Donc personne ne veut le lire, mais les annonces marchent quand même ! Étonnant, non ?

    Bien entendu, cela fait que je suis tout à fait de l’avis de Jean-Michel : il serait dommageable de perdre un tel outil. J’espère que rien dans mon billet n’appelait à sa disparition. Et je répète mon merci à Hervé et Sarah.

    Mais des fils rss thématiques, c’est vrai que ça aiderait.

    Et sans doute, comme le dit nicomo, ce qui exaspère est plus l’image que se donne parfois la profession que biblio-fr, ce miroir qui lui est tendu…

    Commentaire par bcalenge — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  13. Moi j’adore biblio-fr, bouffée d’air frais dans tous les divers organes de cooptation de la profession. 🙂

    Commentaire par David Liziard — dimanche 30 novembre 2008 @ dimanche 30 novembre 2008

  14. […] listes de diffusion qui deviennent de plus en plus source d’infopollution et notamment celle de Bertrand Calenge. J’avoue que j’y participe de moins en moins et que je considère désormais que l’échange […]

    Ping par Des communautés de pratiques aux communautés d’initiés : les digerati aux responsabilités ? | Le guide des égarés. — lundi 1 décembre 2008 @ lundi 1 décembre 2008

  15. Moi aussi j’adore biblio-fr. Un peu pour Infosite et certaines questions, pas du tout pour les petites annonces, surtout pour les tentatives de débats qui, compte tenu des délais de publication et du nombre potentiel de contributeurs et de lecteurs (qui peut en inhiber plus d’un), n’atteignent pas un niveau acceptable.

    Comparativement, certains blogs, par la rapidité de publication des commentaires et l’effectif plus restreint de contributeurs/lecteurs offre de meilleures possibilités d’échange.

    Enfin, on peut se désoler du niveau des contributions, biblio-fr constitue la seule fenêtre permettant de jeter un coup d’oeil à la profession telle qu’elle est (et pas telle qu’on souhaiterait qu’elle soit) ce qui peut nous éviter de planner trop haut dans la bibliothéconomicosphère et de garder un contact avec le terrain dans sa diversité.

    Commentaire par antmeyl — lundi 1 décembre 2008 @ lundi 1 décembre 2008

  16. Il me semble que les lieux d’échanges et de propositions professionnels sont maintenant bel et bien sur les blogs, pas sur cette liste de diffusion à laquelle je ne me suis jamais abonnée, refroidie par des collègues qui avouaient supprimer la majeure partie des messages, mais qui restaient abonnés, probablement par gratitude envers un outil précurseur.

    Commentaire par Raphaële — lundi 1 décembre 2008 @ lundi 1 décembre 2008

  17. Cher Monsieur Calenje,

    Une de mes connaissances m’a passé le lien de cet article que je trouve fort intéressant. Je parle de l’article sur la forme et le sujet. Je suis quelque peu en désaccord sur le fond. Réactions à chaud :

    1. Je comprends tout à fait que votre fonction vous « oblige » à être abonné à la liste, et partage tout à fait votre agacement en ce qui concerne la quantité de mails reçus. Je suis parti un week-end. 2 petits jours, pour recevoir 86 mails. Ma boite mail crie au désespoir.

    2. Personne ne vous oblige à continuer à être abonné à cette liste (ah si, toujours peut être votre travail !). Mais avouez-quand même. Quand on se désabonne de biblio-Fr, il y a comme une partie de vous qui se sens seule. vous ressentez un cruel manque.

    3. Sur la forme, votre article me plait. Divisé entre envie d’arreter purement et simplement de suivre cette liste, et de l’autre, cette envie de « sauver », de redonner un coup de jeune à cette -on peut le dire- vénérable institution. pourquoi ne pas vous-même être l’instigateur d’un projet simple, qui permettraient aux professionnels, étudiants en bibliothéconomie (dont je fais partie) et autres, de pouvoir avoir l’outil que nous attendons, sans vraiment le demander ?

    Trève de plaisanteries, j’ai moi même utilisé une fois cette liste pour lancer comme vous dîtes un « coup de gueule », au doux nom de « halte à la déprime », qui me valut une bonne cinquantaine de réponses favorables et défavorables bien sûr. J’y abordais justement le fait que ces débats concernant wi-fi et RFID me « pesaient sur le système ». Et surtout le fait que cette liste ressemblait à un « déversoir de plaintes ». Alors oui, je partage votre avis sur le contenu des listes.

    Mais se plaindre sur son blog me parait toutefois un peu facile. Je suis persuadé que beaucoup de monde au sein même de la liste partage votre avis. Pourquoi ne pas lancer le débat au sein même de l’objet du litige ? Cela risquerait surement de créer un de ces nouveaux débats indéfinis ET IMMORTELS (certains débats renaissent comme par magie) dans Biblio-FR a le secret. Mais cela peut aussi créer le débat.

    J’ai deux propositions à vous soumettre. elles n’engagent que moi.

    1. Demander aux modérateurs de la liste d’être plus nombreux. A plusieurs, ils seront plus efficaces, le travail plus rapide, concis et précis.

    2. J’ai lu dans certains commentaires l’idée de flux RSS thématiques. cette solution me parait très envisageable, d’autant plus que nous sommes dans l’ère du web 2.0 et que ces outils sont tres efficaces. En suivant mon fil conducteur, je proposerais de diviser la liste biblio-fr en « parties » auxquelles pourraient s’abonner les lecteurs : jobs, demande de travail, questions professionnelles, debats, colloques, etc. C’est ni plus, ni moins que le système d’un forum appliqué à la lettre de diffusion.

    tout comme vous, je proscris l’utilisation des blogs. information peut être intéressante, mais trop personnelle, et mélangeant pour certains vie privée et professionnelle. Par contre, rien n’empêche de les lire.

    Commentaire par Gregoire B. — lundi 1 décembre 2008 @ lundi 1 décembre 2008

  18. @ Grégoire B.
    Cher Grégoire B., j’aime bien votre commentaire : précis, courtois, rempli de suggestions pertinentes. Bonne chance pour vos études bibliothéconomiques et votre recherche d’emploi…

    Passons sur les fils rss : tout le monde et moi-même, vous l’avez lu, sommes d’accord. Passons sur la suggestion du désabonnement : vous avez trouvé la réponse : ce n’est pas que pour moi, et je me sens obligé d’être l’écrémeur pour le compte d’autrui (pour le mien aussi, rarement mais parfois).

    Venons-en à votre reproche, que je comprends : pourquoi n’avoir pas lancé le débat sur biblio-fr ? Ne croyez pas que je ne me suis pas posé cette question avant même de prendre le clavier. Mais voilà, j’ai rencontré deux problèmes :

    – le premier, vous le connaissez puisque vous le citez. Ayant sur vous (j’imagine) l’avantage de l’ancienneté, je suis abonné à biblio-fr depuis l’origine ou presque. Et ces coups de gueule sur l’inanité de certains messages ou débats, je les vois en effet comme quelque chose de récurrent et … d’immortel ! Mais sans grand effet, à quelques rares exceptions près de rares débats tournant au vinaigre et habilement calmés par Hervé Le Crosnier. Je ne me sens pas vocation à prolonger ce genre d’immortalité…

    – le second, c’est un reste d’une forme de courtoisie désuète : il m’est – rarement – arrivé d’intervenir sur biblio-fr pour critiquer vertement une contribution particulière ou un débat qui s’enlisait, mais il m’est difficile de m’inviter à la tablée pour critiquer en vrac chez lui le maître de maison, son diner et les convives. Antédiluvien, non ?

    Vous avez néanmoins compris. J’aime bien biblio-fr pour son concept de ‘table ouverte’, mais l’auberge espagnole a moins de charme quand les convives sont trop souvent désolants… et quand il y en a trop.

    Ces fils rss seraient sans nul doute une solution, et je ne serai pas le seul à en rapporter la demande à Hervé, si j’en crois les divers commentaires qui vous ont précédé.
    Mais cette conclusion, ce sera la mienne, la vôtre peut-être. Je vous invite volontiers sur mon blog : les convives y sont moins nombreux, mais de qualité. Ce n’est pas ici que les débats naissent et se développent, sans doute, car ces billets restent un carnet de notes (semi-)personnel, et je l’assume.

    Mais peut-être nos échanges brefs sur ce modeste carnet perso (mais lisible par tous !) seront plus utiles à l’amélioration d’un biblio-fr que je souhaite centenaire, plutôt qu’un énième message sur cette liste de diffusion dont nous partageons la lecture. Non ?

    Commentaire par bcalenge — mardi 2 décembre 2008 @ mardi 2 décembre 2008

  19. @ Grégoire B. (suite)
    J’oubliais votre coup de pied de l’âne : pourquoi est-ce que je ne lance pas moi-même un outil substitutif ? Bien joué, mais facile. Il y a le travail quotidien (si ! si !), mais aussi pour la collectivité bibliothécaire la gestion de Poldoc (erratique je vous le concède, mais constante), diverses écritures de livres et articles, divers cours et conférences que je produis régulièrement, bref de quoi m’occuper. Les journées n’ont que 24h, tiens d’ailleurs il est bientôt minuit…

    Alors retournons le problème : je ne sais auprès de quel organisme vous faites vos études de bibliothéconomie. Il y a là un champ immense de réflexion : un outil d’échange et de dialogue entre bibliothécaires, modéré par des étudiants sous la houlette de leurs enseignants, et repris de promotion en promotion d’étudiants comme un TD de management appliqué. Affronter le réalité des bibliothécaires, c’est-y pas un beau programme pédagogique de recherche-action ?!

    Cordialement

    Commentaire par bcalenge — mardi 2 décembre 2008 @ mardi 2 décembre 2008

  20. Biblio.fr

    Rappelons quand même ce qui suit :

    – Biblio.fr existe.

    – C’est un outil, il est ce qu’il est.

    Je pense qu’il est adapté à son usage : informer, poser des questions, obtenir (?) des réponses.

    Débattre, ce n’est pas le bon endroit. Parce que les échanges par mail sont insuffisants, et ne permettent pas de retracer toute une discussion.

    Les blogs, même s’ils sont plus ou moins personnels, permettent ce genre d’échange… mais ils ne répondent pas à des questions d’autres personnes.

    Car, qui dit réponse, dit base de données des questions-réponses. Biblio.fr est riche à ce niveau, mais son potentiel n’est pas exploité. [Il y manque, toujours, ce que j’appelle la pression du jus informatif : un résumé, un condensé, un article bibliopedia, ou autre]

    Des fils RSS pour cibler les mails. Oui, bien sûr… jamais que quelques fils RSS supplémentaires à rajouter dans son agrégateur, ce qui évite d’avoir à appuyer sur la touche Suppr… ou de se configurer un tri automatique dans son maileur. Mais le gain de temps reste faible par rapport à la réception dans sa boîte email et, contrairement aux fils RSS, on remarque aussitôt tout nouvel ajout de « rubrique ».

    Qu’est-ce que j’aime bien dans Biblio.fr

    Un seul lieu, comme une seule zone de recherche, comme une seule source.

    Pas besoin de parcourir le Web, à la recherche de sources (comme pour les blogs), la rivière Biblio.fr passe directement sous mon pont. Je tends mon filet sur ce qui m’intéresse, mais je continue à scruter tout le flot.

    C’est gratuit. C’est gratuit et modéré.
    Donc c’est offert par des collègues, qui prennent sur leur temps de travail ou sur leur temps personnel. (idem pour les réponses et les interventions)

    C’est un nom simple à retenir.

    C’est aussi une référence connue.

    Pour 17 000 et plus de lecteurs / contributeurs, je ne trouve pas le flot de messages aussi important qu’il devrait l’être (surtout au niveau des réponses aux questions)

    Biblio.fr est archivé.

    Ce serait bien si certains blogs l’étaient, pour éviter leur brutale disparition, avec toutes les ressources et contributions qu’ils contiennent. (On ne peut sans doute pas le faire pour tout le Web, mais on devrait au moins préserver notre domaine métier, pour nos successeurs… ou plus égoïstement : pour nous !
    Branchons les aspirateurs ! 🙂 )

    Biblio.fr est archivé, il préserve donc notre connaissance métier pour l’avenir.

    Son archivage devrait permettre la mise en place de fils RSS, mais c’est encore du travail pour réaliser cette distribution par flux. Et les modérateurs ne sont que deux, pour une charge déjà importante, puisqu’eux doivent « tout » lire, plus tous les messages que nous ne voyons pas.

    Bref, c’est un outil, il est ce qu’il est. Et ce que chacun de nous en fait.

    Du dépotoir, nous sommes responsables. Après tout, il ne tient qu’à nous de l’organiser…
    Comme le Web. Au moins la partie qui nous intéresse. Ce sera déjà un bon début.

    Bien cordialement
    B. Majour

    Commentaire par B. Majour — mardi 2 décembre 2008 @ mardi 2 décembre 2008

  21. Cher Monsieur Calenge,

    LA solution à ce problème épineux vient de venir à moi lors de la lecture d’une nouvelle succession de 42 mails de notre liste familiale.

    Il s’agirait de créer un site web. Jusque là, « vous ne vous mouillez pas », me direz-vous.

    Mais ce site sera composé en deux ou troix parties. C’est selon.

    Une première d’informations professionnelles qui apparaitraient en page d’accueil. Pourquoi ne pas construire cela avec une forme blog ?
    je pense que cette partie serait aussi proposée au lecteur soit en flux RSS, soit en nwsletter type Biblio-FR.

    Une seconde partie du site serait construite comme une sorte de didacticiel-wiki. J’entends par là avoir comme un forum, plusieurs parties :

    exemple.

    1. Contruire une exposition..

    1.1. Le sujet
    1.2. L’organisation

    Toutes les sections interrogeables par mots-clés bien-sûr.
    Cela éviterait d’avoir les mêmes questions posées sur les livres de sectes, la RFID, le wifi, et j’en passe. On pourrait inclure à cette partie la possibilité d’illustrer son propos avec son, images et vidéos.

    Voilà pour le côté-didacticiel.

    Je pense intéressant de rajouter un côté wiki, comme l’a fait wikipedia ou bien bibliopedia, qui permettrait à des specialistes d’un domaine concerné de rajouter des conseils utiles et avisés.

    On peut rajouter une division sur le site concernant les appels d’offres et enfin une dernière partie « offres d’emploi-propositions de stages-demandes de poste » avec possibilité de se syndiquer (cf. flux RSS) ou de s’abonner (cf. newsletter).

    Que penser de tout cela ?

    Commentaire par Gregoire B. — vendredi 5 décembre 2008 @ vendredi 5 décembre 2008

  22. Bonjour à tous.

    Je tombe sur ce billet alors que je ruminais un message… à biblio-fr, très interrogatif, sur les débats que je vois désormais déportés sur les blogs, lieux certes accessibles mais privés et dispersés. Ce n’est plus dans la maison commune, à laquelle, à tort ou à raison, je demeure attaché.

    Merci à Bertrand de jeter le pavé dans la mare, il en sortira peut-être une transfiguration de biblio-fr (je préfèrerais une transfiguration qu’une suppression !).
    Biblio-fr, quelles que soient les intentions initiales, sert de média de diffusion que chaque groupe d’intéressés apprécie (les annonces, les animations, les appels d’offre…) et pourquoi pas les communiqués syndicaux. C’est notre « journal local », n’en attendons pas plus, cela reste indispensable.

    Je crois qu’il faut accepter l’inégalité des niveaux de contribution. Analyse ou humeur, les messages apportent un état partiel de l’opinion et révèle des vécus qu’il faut entendre. Le « Coup de gueule » actuel pour ou contre les concours met le doigt sur une plaie béante, les échanges sur le travail du dimanche ont été très révélateurs d’oppositions dont on sait qu’elles existent dans l’opinion professionnelle. Au demeurant, les blogs non plus ne charient pas que des perles dans leurs commentaires, et je suis toujours consterné du bas niveau de ceux que suscitent les sites des grands médias d’information.

    Je rejoins Bernard Majour (dont les messages sont pour moi une des raisons de lire biblio-fr) et suis frappé par la remarque de David Liziard sur les organes de cooptation professionnelle (critique des associations qu’il faut entendre et que j’entends avec souffrance, puisque je suis très attaché à la vie associative professionnelle). Mais les blogs aussi permettent à des voix non cooptées de se faire entendre.

    Je ne sais plus quels sont les bons supports pour les débats. Les revues ne suffisent pas. Les blogs sont sur le devant de la scène, ces temps-ci. Soit.

    Grâce au travail de la modératrice, il est très facile se supprimer 90% des messages car leur titre est très significatif : du bon travail documentaire. Remplacer tout cela par un site thématisé avec fils RSS thématiques (sachant qu’il existe déjà Bibliopedia et Bibliofrance), pourquoi pas. Qui le fait ? Je m’empresse de remballer la suggestion car je pense « Pas moi. » Ce qui repose sur le simple militantisme individuel est fragile. Mais permet de grandes choses.

    Merci à Sarah, mais si elle arrête, on ne lui en voudra pas.

    Commentaire par Dominique Lahary — mardi 9 décembre 2008 @ mardi 9 décembre 2008

  23. J’interviens de nouveau pour compléter mon point de vue.
    Sur Biblio-fr, la variété du contenu et des intervenants (quel que soit leur niveau)témoignent à mon sens de sa nécessité (à chacun de faire son tri dans sa formule actuelle). S’agissant de l’évolution du moyen de communication de ce contenu, si la mise en place de fils Rss thématiques est techniquement simple, la difficulté réside en le collationnement des archives car la mise en place d’un tel projet prendrait beaucoup de temps ce qui nous manque à tous. Je suis également convaincu comme cela a déjà été précisé ici, que Biblio-fr doit rester Biblio-fr. En effet, il me semble utopique d’espérer voir un jour toute l’information, les outils et débats liés à notre métier et activités connexes en un seul endroit. Les contenus, les sources, les objectifs et les attentes sont autant de raisons qui justifient à mon sens l’existence de plusieurs « plateformes ». Et comme nous ne recherchons pas toujours les mêmes informations au même moment, le meilleur et unique endroit pour centraliser nos sources n’est-il pas notre cher agrégateur? S’il est vrai que certains collègues ne sont pas encore adeptes du Rss, je ne pense pas que cela puisse être un frein à l’évolution de Biblio-fr dans la mesure où un fil Rss ou un ensemble de fils Rss sont aisément transposables en news letter (les outils existent).
    Si les grandes lignes de ce débat sont maintenant assez claires (merci à B. Calenge de l’avoir initié) la question demeure : qui? (modérateurs êtes-vous là??)

    Commentaire par Benoit — mardi 9 décembre 2008 @ mardi 9 décembre 2008

  24. […] un récent commentaire, Bernard Majour fait l’éloge de biblio-fr au titre que cet outil a constitué des archives, […]

    Ping par miscellanées d’hiver… « Bertrand Calenge : carnet de notes — mercredi 10 décembre 2008 @ mercredi 10 décembre 2008

  25. Sara s’écrit sans h.

    Commentaire par Nicolas — lundi 5 janvier 2009 @ lundi 5 janvier 2009

  26. Pour ma part, récemment entré dans la profession (bib), je suis surpris depuis le début par l’austérité et l’archaïsme de l’outil. Alors que tout le monde parle de Web 2.0, que l’usage et la technologie des forums sont très au point, je m’interroge:
    – pourquoi maintenir la forme d’une mailing-liste?
    – surtout, pourquoi ne pas procéder à un rubriquage très fin permettant à chacun de s’abonner à ce qu’il souhaite?…

    Personnellement les messages arrivent dans une « pré-poubelle » avant que je n’ose tout supprimer tous les 6 mois…

    Commentaire par Boumaza — mardi 6 janvier 2009 @ mardi 6 janvier 2009

  27. Biblio-fr comme fourre-tout? C’est une évidence. Et je désherbe aussi à 95%.
    Néanmoins c’est le seul outil existant. Solitude problématique, d’où fourre-tout. Et ce qui me frappe le plus c’est son utilisation comme « dépotoir à plaintes ». Qu’il s’agisse des concours, des contractuels, du travail le dimanche, de la NBI,de la Wifi et autres, nous voyons bien là que des besoins d’expression se font jour, avec le mode d’expression ambiant, celui des blogs. La thématique générale des rares « débats » qui subsistent est clairement sociale. Une profession, et particulièrement les entrants dans la profession, cherche en quelque sorte une définition de la profession à travers cet organe jugé représentatif. Supprimez ces débats, que leur niveau vous semble bon ou pas,et vous supprimerez à terme Biblio-fr. Par ailleurs beaucoup de débats et d’échanges d’informations très concretes, se poursuivent en off (sur la NBI par exemple, je peux en témoigner), car il reste toujours la question de l’anonymat. Biblio-fr est un carrefour. Un carrefour ça s’organise, comme le suggèrent nombre des intervenants ici. Mais il faut aussi accepter l’idée que le mode d’expression actuel est et sera de plus en plus, copié sur celui des blogs (le débat Wifi sur Biblio-fr n’était d’ailleurs qu’un prolongement, sur le même mode, de débats lancés sur des blogs, notamment celui d’Angers ).Même les plus infimes provocations (comme le débat recurrent sur les « Martine ») ont leur intérêt pour la survie de l’outil. Ce que vous semblez dénoncer comme défaut qualitatif de contenu, est pourtant le seul intérêt de Biblio-fr comme lieu vivant de parole de la profession. Personnellement je déplore la « mort » de Biblioforum, dont les échanges et l’organisation étaient exemplaires.
    Se désabonner de Biblio-fr me parait une fausse question, plutôt une posture de consommateur agacé, il convient plutôt d’y faire foisonner les sujets de débats et les informations pratiques (bravo à ce sujet à Bernard Majour) dans une profession où le désert domine à ce niveau. Les blogs professionnels ou les forums type Bibliopédia, ne sont que l’arbre intimiste, voire élitiste, qui cache la forêt. Combien de blogueurs et d’intervenants sur blogs par rapport aux 17OOO abonnés ?

    Commentaire par Hervé — jeudi 8 janvier 2009 @ jeudi 8 janvier 2009

  28. Je pense que la différence d’audience entre blogs/biblio-fr n’est pas aussi importante.

    Dans le rapport « Bibliothécaires en prospective » p17 et p183, les auteurs estimaient qu’à peine quelques centaines de professionnels suivaient vraiment les débats sur biblio-fr.

    Commentaire par David L. — jeudi 8 janvier 2009 @ jeudi 8 janvier 2009

  29. […] Les couvertures Amazon : comment s’en passer ? Bibliosurf1 et 2, SophieBib La barbarie du web 2.0 en bibliothèque OeilCynique L’écriture numérique à la bibliothèque de Bagnolet TiersLivre Quelles améliorations souhaiter pour le catalogue de la BNF ? Figoblog Livre ancien : à quelle date ? Les documents patrimoniaux sur BiblioMab Les bibliothèques participatives restent à inventer. Bibliobsession Améliorer Biblio-fr ? BCalenge […]

    Ping par Bibliobuzz de décembre 2008 | MEDIATHEQUE2010.FR - PROSPECTIVES — lundi 16 février 2009 @ lundi 16 février 2009

  30. […] Pourquoi est-il aussi méchant ? Je viens de me désabonner de biblio-fr. A l’instant. Rien de bien original de ma […]

    Ping par Voilà, c’est fini « De tout sur rien — mercredi 25 février 2009 @ mercredi 25 février 2009

  31. Désolé de mettre peut-être les pieds dans le plat, je ne passe ici que par rebonds … Avez-vous pensé à des solutions comme Ning (www.ning.com) qui permettent de regrouper forum, blog, listes, sur un même thème. Par exemple http://apprendre2point0.ning.com/

    Commentaire par raydacteur — samedi 28 février 2009 @ samedi 28 février 2009

  32. […] J’en ai marre de biblio.fr « Bertrand Calenge : carnet de notes […]

    Ping par Liens du matin 03/01/2009 « Le Journal de Ray Dacteur — dimanche 1 mars 2009 @ dimanche 1 mars 2009

  33. […] reprendre une expression de Bertrand Calenge dans un récent billet critiquant l’évolution de la liste. var addthis_pub = 'Miklos'; var addthis_brand = 'Le […]

    Ping par Miklos » Sic transit — jeudi 4 juin 2009 @ jeudi 4 juin 2009

  34. Résumons-nous: manifestement, nous sommes tous à la recherche d’un meilleur outil pour remplacer biblio.fr

    Je n’ai qu’un mot à dire: WIKI. Songez à l’économie du temps (j’ai mis plus d’un quart d’heure à lire la suite de ces billets et l’information est redondante d’un auteur à l’autre).

    En revanche, conservons le format « liste de diffusion » pour les offres d’emploi. Rien n’est plus utile.

    Enfin, pour rejoindre le clan des nostalgiques et des ironiques: oui, ce fut un excellent observatoire du métier!

    Commentaire par mmones — jeudi 4 juin 2009 @ jeudi 4 juin 2009

  35. […] je diverge sur ce point de Bertrand Calenge qui a eu le courage de mettre les pieds dans le plat (https://bccn.wordpress.com/2008/11/29/jen-ai-marre-de-bibliofr/) : les échanges qui  s’y déroulaient, quelle que soit leur tenue, étaient révélateurs […]

    Ping par Nous avons tous tué biblio-fr « DLog (supplt à www.lahary.fr/pro) — samedi 6 juin 2009 @ samedi 6 juin 2009

  36. Cette liste unique dans la profession a su dès les débuts du web créer entre les professionnels un formidable lien. Multiforme, vivant, hétéroclite à l’image d’une profession: le procès de biblio.fr c’est celui d’une profession dans son ensemble qui devrait peut-etre parfois se remettre en question. Ceci dit c’est un bon terrain d’analyses. Ca fait longtemps que je préfère butiner en ligne et les blogs ont repris le débat. Biblio.fr tient au dévoument des auteurs et modérateurs. Bravo encore:-o

    Commentaire par Véronique — dimanche 7 juin 2009 @ dimanche 7 juin 2009

  37. Comme je le disais dès mon commentaire du 8 janvier : « Une profession, et particulièrement les entrants dans la profession, cherche en quelque sorte une définition de la profession à travers cet organe jugé représentatif. Supprimez ces débats, que leur niveau vous semble bon ou pas,et vous supprimerez à terme Biblio-fr. »
    C’est bien ce qui s’est passé. Les débatteurs ont déporté leurs propos sur leurs blogs, affaiblissant ainsi l’interêt de la liste. Il faut être clair (et les derniers messages, une fois passées les charettes de condoléances, en témoignent de plus en plus): C’est une douzaine de débatteurs du haut du panier qui ont tué Biblio.Fr, privant ainsi toute une profession, tous grades et contractuels compris, d’un instrument identitaire unique et du seul instrument de parole véritablement démocratique disponible pour toute la profession.Des outils plus performants pourront bien entendu exister. Mais Biblio.fr était bien plus qu’un outil. Et je trouve scandaleux de voir actuellement encore, après les messages désespérés qui arrivent chaque jour, fleurir sur de nombreux blogs de « têtes de liste » des propos dévaluateurs voire méprisants vis à vis du contenu quotidien de la Liste.
    Il y a décidément des gens qui n’ont rien compris ou qui ne savent pas lire ! Qu’ils continuent donc à se masturber collectivement sur leurs blogs redondants d’anciens de l’ENSSIB et de nostalgiques des années 90, mais leur responsabilité est bien avérée dans ce naufrage.

    Commentaire par Hervé — vendredi 12 juin 2009 @ vendredi 12 juin 2009

  38. Et bien, on se lâche. Je suis inscrit sur biblio-fr depuis une dizaine d’années, et je ne suis pas bib. Cette liste me permet de voir ce qui se fait, ce qui se dit, les difficultés. Je trouve qu’il est toujours facile de critiquer. Ce que je vois en vous, c’est la volonté de remplacer biblio-fr par votre propre structure, un peu mégalo, non ? Vous ne voyez que ce que pouvez personnellement retirer de la liste.

    Commentaire par Cudel — vendredi 12 juin 2009 @ vendredi 12 juin 2009

  39. PETIT DIALOGUE IMAGINAIRE « À LA MANIÈRE DE … »

    – Laissez un peu votre écran, Blortimer, vous vous faites du mal ! Euh…sec, le whisky ?
    – Damned ! Regardez, Make ! Biblio-fr bouge encore !
    – Mmm…avec un peu de chance, il s’en tirera ! Mais, au fait, vous le connaissiez bien ?
    -Non, pas vraiment, ça a toujours été un lien, disons …informel, si vous voyez ce que je veux dire ! Well, en attendant, si nous adressions un pneumatique de congratulations aux webmasters ?
    – Affirmatif, Blortimer, je m’en charge. Mais vous voulez mon avis ? Continuez à le surveiller ! On ne sait jamais…

    ( Silence sur Biblio Sphère, ed. Make et Blortimer )

    Commentaire par François HERVÉ — jeudi 25 juin 2009 @ jeudi 25 juin 2009

  40. […] On a perdu la communauté biblio-fr ! tweetcount_url='http://www.guidedesegares.info/2010/01/07/on-a-perdu-la-communaute-biblio-fr/';tweetcount_title='On a perdu la communauté biblio-fr !';tweetcount_cnt=0;La fin de biblio-fr est arrivée il y a quelques mois. Évènement tragique, mais qui semblait un choix opportun tant on craignait que biblio-fr finisse par devenir mauvais tant certains messages ennuyeux y pullulaient même si l’ennuyeux pour certains pouvaient en passionner d’autres. Bref, on en avait tous un peu marre. […]

    Ping par Le guide des égarés. » On a perdu la communauté biblio-fr ! — jeudi 7 janvier 2010 @ jeudi 7 janvier 2010

  41. […] de la recherche par régions, mais j’espère bien que ça viendra ! En tout cas, après la disparition de biblio-fr, je suis heureux de voir que l’école symbolique des bibliothécaires s’affronte à […]

    Ping par Enfin l’enssib !!… « Bertrand Calenge : carnet de notes — lundi 15 février 2010 @ lundi 15 février 2010

  42. […] mois, nous avions réfléchi, écouté (Bertrand Calenge, « J’en ai marre de biblio-fr », https://bccn.wordpress.com/2008/11/29/jen-ai-marre-de-bibliofr/ – Michel Fingerhut, « Le temps, vite ; ou de forums, de listes de diffusion et de blogs », […]

    Ping par Sans Biblio-fr | Polylogue — vendredi 25 janvier 2013 @ vendredi 25 janvier 2013


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